AP French Language and Culture 2012 Exam -

Track #1 Directions: Task #2

(N)You have one minute to read the directions for this task.
(N-FREN)Vous aurez une minute pour lire les instructions pour cet exercice.
(60 seconds)

(N) You will now begin this task.
(N-FREN)Vous allez maintenant commencer cet exercice.

Track #2 Task #2

(N-FREN) Vous aurez six minutes pour lire le sujet de l’essai, la source numéro un et la source numéro deux.

(360 seconds)

(N-FREN) Arrêtez de lire. Maintenant allez à la source numéro trois. Vous aurez trente secondes pour lire l’introduction.

(30 seconds)

(N-FREN) Maintenant écoutez la source numéro trois.

(MA-FREN) Droit à l’oubli, Jean-Marc Manach, vous, vous dites «attention».

(MB-FREN) Bah, attention oui, attention à la diabolisation de l’Internet parce que, euh, à l’occasion de ce débat sur le droit à l’oubli, moi j’ai beaucoup entendu parler de la société de surveillance, de gens qui assimilent Internet à la société de surveillance. Or moi, je travaille sur la société de surveillance depuis dix ans maintenant, et la société de surveillance c’est pas, c’est pas Internet. Euh, Internet c’est un monde de transparence, c’est, c’est un espace de liberté d’expression, les gens s’expriment, c’est un espace public, les gens y mettent les informations qu’ils ont envie d’y mettre. Alors que la société de
surveillance c’est quand il y a des, euh, des, des, des individus ou des institutions qui nous surveillent à notre insu. Pour chercher la petite bête, pour essayer de trouver des délinquants, pour essayer de
trouver des fraudeurs. Ce n’est pas du tout la même chose qu’Internet.

(MA-FREN) Euh, Jean-Marc Manach, je voudrais qu’on revienne un petit peu au concret. Si sur mon site Internet à moi, j’écris des choses fausses sur vous, s’ilya de de la diffamation, s’ilya de l’injure, j’imagine que vous allez pas être très, très content et là vous avez pas forcément la possibilité vous d’enlever ce que j’écris sur le site. Donc, est-ce qu’il faut pas effectivement, euh, trouver une solution pour que, euh, on efface ce que j’ai écrit sur vous.

(MB-FREN) La loi s’applique sur Internet comme elle s’applique ailleurs. Donc s’ilya effectivement quelque chose de l’ordre de la diffamation, la loi est là pour prévoir des, des, des mesures, qui permettent de corriger cet état de fait.

(MA-FREN) Donc, la légalisa … la loi actuelle suffit d’après vous.

(MB-FREN) Normalement, les, la loi actuelle, euh, normalement, si je regarde les faits, euh, c’est-à-dire le nombre de cas où, dont j’entends, moi, je suis journaliste sur Internet depuis dix ans, donc je vois ce, ce genre d’affaires là et je n’ai pas été régulièrement confronté ou très régulièrement confronté à des internautes qui se plaignent, euh, d’être diffamés sur le Net. Je sais qu’il y a des gens qui ne sont pas du tout contents. Alors on a eu le cas justement d’un avocat à l’atelier sur le droit à l’oubli qui est fort mécontent parce qu’il y a plein de gens qui critiquent, euh, des, des, des choses qu’il a pu faire en tant qu’avocat sur Internet. Donc, je comprends qu’il y a des gens qui sont pas d’accord, enfin, qui peuvent être chagrinés, voire très peinés, de voir qu’il y a des gens qui utilisent cette liberté d’expression.

(MA-FREN) Mais alors quelle réponse leur offrir?

(MB-FREN) C’est, c’est, le problème c’est que sur Internet c’est un espace public. Tout le monde devient une personnalité publique. Comme on devient une personnalité publique, il faut accepter le droit à la critique. C’est exactement la même chose qu’avec les journalistes. Il y a des journalistes qui vont écrire des choses qui vont vous déplaire, qui vont déplaire à des personnalités publiques. Ben, si ça relève de
la diffamation, si ça relève de l’atteinte à la vie privée, la loi doit s’appliquer. Alors, peut-être qu’il faut effectivement adapter la loi pour faciliter, euh, le fait de pouvoir, euh, poursuivre des gens ou en tout cas implanter des procédures en matière d’atteinte, euh, à la, euh, à la vie privée ou de diffamation,
c’est pas exactement ce qui est pour l’instant est prévu dans le projet de loi sur le droit à l’oubli. Et moi ce que je sais aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup plus de chance d’avoir des accidents, ou d’avoir des problèmes quand on traverse la rue ou quand on prend une voiture que quand on va sur Internet.

(N-FREN) Maintenant écoutez de nouveau. Repeat
(N-FREN) Maintenant vous aurez quarante minutes pour préparer et écrire votre essai persuasif.

(2400 seconds)

Track #3 Directions: End of Part A

(N) End of recording